Totem poles Canadian National Exhibition (Toronto, Ont.)
Bibliothèque et Archives Canada / PA-045151
En cette époque de rectitude où il ne faut pas froisser les susceptibilités et aplanir toutes nos différences, jusqu’à nous faisions presque semblant de ne plus avoir de spécificités culturelles, reste-t-il un moyen de se souhaiter de meilleurs voeux de saison?
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Comme par hasard, malgré nos quatre saisons, nous échangeons des voeux autour du solstice d’hiver, le 21 décembre étant le jour où il y a le moins de lumière….
N’est-donc pas un moment propice pour se souhaiter que les choses s’améliorent, pour rendre ces voeux chaleureux? Justement, à partir de demain les jours allongeront; cela mérite d’être souligné!
Et il fallait ici un brin de nostalgie : nous voila avec ces images en noir et blanc, sur la Côte Nord-Ouest, vers le début du XXème siècle. Les gens d’un village se dirigent ensemble vers une cérémonie d’élévation d’un mât totémique, ils vont donc se réunir autour de cet axe cosmique qui est le grand poteau du monde, reliant ciel et terre et les faisant eux aussi comme tous ceux qui en élèvent le centre du monde.
Donc, meilleurs voeux!
NOTES D'UN AUTODIDACTE 
La période du solstice d’hiver n’est plus célébrée comme elle était autrefois.
Étant entendu qu’elle était pour nos ancêtres une période de descente et de repos qui consiste à aller en nous-mêmes afin d’absorber tout ce que nous avons vécu et tout ce qui s’est passé. Au solstice d’hiver, une année complète s’achève et cette période d’hibernation se révèle nécessaire pour la nature et le règne animal qui nous entoure tout comme elle l’est pour nos membres fatigués et nos esprits alourdis.
Notre culture moderne enseigne l’évitement au maximum en ce moment; alcool, lumières, surmenage, dépenses excessives, plats réconfortants et consumérisme. Et pourtant, le remorqueur naturel pour aller vers l’intérieur, comme le font presque toutes les créatures, est fort et ceux d’entre nous qui n’ont pas de feux ardents et de familles festives peuvent avoir le sentiment que l’hiver est dur, que le temps est amer et que la solitude est irritante.
Alors qu’en réalité l’hiver est gentil, il nous indique de manière douce d’aller vers notre moi intérieur, vers ce temps annuel de paix et de réflexion, embrassant la pénombre et pardonnant, acceptant de faire ses au revoirs à l’année qui se termine. L’hiver enlève les distractions, le bourdonnement et nous offre le temps idéal pour nous reposer et nous replier dans notre demeure, apportant la paix et la lumière à notre foyer.
Ensuite, juste au coin de la rue, la nouvelle année va recommencer et, comme une graine plantée au plus profond de la terre, nous nous lèverons tous avec une énergie renouvelée pour danser à nouveau au soleil.
Je te souhaite mes voeux de bonheur, de paix et de joie pour ce solstice d’hiver qui nous offre toutes les possibilités de se montrer généreux et reconnaissants pour les amis et tout ce qui nous a nourrit durant toute l’année.
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Il faut se rappeler que la plupart des cultures ont leur propre rythme des saison, selon leur propre calendrier. Nous sommes parfois surpris de voir comment le calendrier des saisons et des célébrations peut varier d’une culture à l’autre…
Le nouvel an chez les Nisga’a, le Hoobyee, « est aujourd’hui l’un des festivals les plus spectaculaires des Nisg̱a’a, qui met en valeur la nourriture, les danses et les chants traditionnels de ce peuple pendant une fin de semaine en février ».
Voir : http://gingolx.ca/nisgaaculture/ancient_villages_fr/way_of_life/hoobiyee.html
Merci!
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